Le grand temple de la science-fiction, La Dame de la haute tour
Anne McCaffreyLe rôle d’Anne McCaffrey ? Donner un corps à la S.-F. — ce genre un peu cérébral —, conférer à ses personnages toute la présence qu’ils ont dans la vie… Une vie simple, une société tranquille, une nature complice, un univers bien ordonné où chacun est à sa place : les chevaux, le petit peuple et cette femme qui chante la joie et la douleur, la solitude et l’amour, se laissant aller à la liberté de vibrer, d’oublier son corps blessé, de sentir les vivants, un peu partout, participer à la musique issue de sa gorge…
Un tumulte intérieur, une force qui décolle, qui se déploie, qui plane… un être ailé… un chaos magnifique d’où peut jaillir l’empathie, la fraternité, l’harmonie. Choisir son cavalier, partager son intimité. Lui prêter sa force. Et, au besoin, affronter l’agresseur ensemble. Malheur à ceux qui oublient de se défendre ! Il faut maintenir, aux heures de paix, la mémoire du passé ; et comprendre aussi, quand revient la tourmente, qu’au bout de la chevauchée il y a l’œuvre de mort. Ce sont des choses qu’on sait chez les dragons.
TABLE DES MATIÈRES
Préface par Elisabeth Vonarburg : Chevaucher le dragon
La Dame de la haute tour
La Fille de sa mère
L’Enfant des fées
Le Temps qu’il fait sur Welladay
Les Epines de Barevi
L’Amour suprême
Le Bon Père Noël
Pomme pourrie
Le plus Petit des dragonniers